Dans un monde où l’on nous pousse souvent à choisir des filières dites rentables, il est temps de se pencher sur les diplômes jugés inutiles. Qui aurait cru que ces formations souvent décriées peuvent, en réalité, offrir des compétences clés pour booster nos carrières ?

Exploration des diplômes jugés inutiles sur le marché du travail

L’impression générale sur certains diplômes est qu’ils ne mènent nulle part. Des médecines alternatives aux arts plastiques en passant par l’anthropologie, ces études font souvent froncer les sourcils des sceptiques. Pourtant, ces filières offrent quelque chose d’unique : une ouverture d’esprit et une capacité d’analyse souvent sous-estimée dans le monde du travail. En 2023, selon une étude de LinkedIn, les employeurs recherchent des soft skills que ces disciplines enseignent naturellement : créativité, pensée critique ou encore adaptabilité.

Analyse des compétences insoupçonnées développées grâce à ces formations

Ces diplômes dits « inutiles » nous permettent de développer des compétences qu’on n’acquiert pas ailleurs. Par exemple :

  • Les sciences humaines forgent notre compréhension des dynamiques sociales et humaines.
  • Les arts aiguisent notre créativité, notre sens de l’esthétique, et offrent une capacité de visualisation prisée dans le design et le marketing.
  • Les disciplines alternatives comme l’herboristerie ou la chiropraxie développent une écoute et une attention au détail hors pair.

En ce qui nous concerne, nous voyons nombre de professionnels qui, grâce à un de ces diplômes, ont pu intégrer des postes où la pensée non-conventionnelle est un atout.

Témoignages de professionnels ayant réussi grâce à des parcours atypiques

Prenons l’exemple de Julie, une ancienne étudiante en philosophie. Après avoir été moquée pour son choix d’études, elle a su transposer sa capacité de réflexion dans l’univers de la stratégie d’entreprise. Son employeur valorise désormais sa capacité à remettre en question les chemins trop tracés. Un autre exemple marquant est Marc, titulaire d’un diplôme en histoire de l’art. Il est aujourd’hui chef de projet dans une grande agence publicitaire, où sa créativité et son sens de l’analyse globale sont des atouts majeurs.

Mais ce sont aussi ces parcours atypiques qui offrent des perspectives nouvelles dans un monde en constante évolution. La diversité d’expériences et de connaissances enrichit non seulement les individus, mais aussi les équipes et, par extension, les structures dans lesquelles ils s’insèrent.

In fine, les diplômes que nous avons tendance à dénigrer peuvent se révéler être de vrais tremplins. Ils nous obligent à sortir des sentiers battus, à embrasser une approche plus holistique de notre carrière. Tant que nous restons ouverts aux opportunités qui se présentent, ces formations n’ont rien d’un mauvais investissement. De nombreux sites d’informations incluent aujourd’hui des témoignages et des études qui montrent cette évolution de perception.